Créer nécessite d’avoir de l’énergie, de la motivation et une idée ou un ensemble d’idées. Il faut alors prendre cette idée, la mettre en forme, la modeler, la confronter à la réalité pour au final l’apprivoiser. L’idée est comme une bête sauvage, elle surgit tout à coup, parfois féroce, parfois sage, mais dès qu’on l’approche toujours elle s’enfuit. L’idée peut être très claire ou bien floue, précise ou aux contours incertains. Elle a aussi l’inconvénient d’être fugace, une idée en chassant bien vite une autre. Il nous faut donc être à l’affût de nos idées, les saisir dès qu’elles apparaissent. Une solution, toujours se promener avec un petit carnet, sorte de filet à idées, et noter toutes les idées au fur et à mesure qu’elles apparaissent.
Votre carnet il sera bleu, rouge, à petit carreaux, avec des lignes, à spirale ou bien à feuilles volantes… C’est votre carnet alors choisissez le et chérissez-le à votre image, vous avez l’embarras du choix. Mais surtout chassez vos idées et consignez-les. Quand j’écris chassez vos idées, ne vous méprenez pas, finis le trop classique : « tu as le blues il faut chasser tes idées noires », mais plutôt « chouette une idée, et peu nous importe sa couleur, mettons-la noir sur blanc ou bleu sur sépia pourquoi pas », elles pourront toujours servir plus tard ! Et s’il s’agit d’une idée sombre, elle est chargée en émotion alors elle n’en sera que plus riche, elle pourra servir l’écriture d’un blues, décrire un personnage déprimé d’un roman ou d’une nouvelle, servir le visage d’un dessin ou la pensée d’un personnage de Bande Dessiné par exemple. Imaginez-vous tel un chasseur de papillon, un filet à la main, attrapant toutes les espèces possibles et inimaginables pour les mettre dans votre escarcelle, il sera bien temps plus tard de faire le tri et de créer votre bestiaire. Il n’y a rien de plus frustrant que de se gratter le menton en se disant : « tiens hier j’ai pensé à quelque chose mais j’ai oublié » ou de se voir face à face avec une feuille blanche et d’en mesurer l’abîme : le blanc en Chine symbolise la mort. Tout combat face à la mort étant peine perdue, sachant que notre cerveau passe son temps et son énergie à nous envoyer sans cesse des messages dès qu’il est en état de veille ce serait dommage d’être en état de mort cérébrale devant une feuille quelle qu’en fut la couleur.
Et vous avez-vous déjà eu été à cours d’idée ? N’hésitez pas à partager vos expériences, j’espère en tout cas que l’idée du carnet pourra vous inspirer.
Creating requires energy, motivation and an idea or set of ideas. It is then necessary to take this idea, to put it in shape, to model it, to confront it to the reality to finally tame it. The idea is like a wild beast, it suddenly arises, sometimes fierce, sometimes wise, but as soon as you approach it, it runs away. The idea can be very clear or fuzzy, precise or with uncertain contours. It also has the disadvantage of being fleeting, an idea by chasing another quickly. We must therefore be on the lookout for our ideas, seize them as soon as they appear. One solution, always walk around with a little notebook, sort of a net of ideas, and write down all the ideas as they appear.
Your notebook will be blue, red, with small squares, with lines, with spiral or just independent sheet of paper … It’s your notebook so choose it and cherish it at your image, you’re spoiled for choice. But above all, dispel your ideas and record them. When I write hunt your ideas, do not misunderstand, finish the too classic: « you have the blues you must chase your black ideas », but rather « great an idea, and we do not care about its color, put it black on white or blue on sepia why not « , they can always be used later! And if it is a dark idea, it is charged with emotion so it will be all the richer, it can serve the writing of a blues, describe a depressed character of a novel or a short story, serving the face of a drawing or the helping expressing the thoughts of a Cartoon character for example. Imagine yourself as a butterfly hunter, a net in hand, catching all possible and unimaginable species to put them in your purse. It will be time later to sort and create your own bestiary. There is nothing more frustrating than scratching your chin by saying, « Yesterday I thought of something but I forgot it now » or to be puzzled face to face with a blank sheet of paper and to measure the abyss: white in China symbolizes the death. Any fight against death being lost in advance, knowing that our brain spends its time and energy sending messages to us as soon as it is in the waking state, it would be a shame to be brain dead in front of a sheet of paper whatever the color.
Have you ever been short of ideas? Feel free to share your experiences. In any case I hope that the idea of the notebook can inspire you.